Questions fréquentes

Combien de temps va durer la thérapie ?

La durée de la thérapie se définit selon les objectifs de la personne. Lors de la première rencontre, nous estimons un nombre de séances et faisons un bilan au terme que nous avons fixé. Nous évaluons ensemble les avancées, et décidons de conclure la thérapie si l’objectif a été atteint ou de continuer si du chemin reste à parcourir.

Quand est-ce que je sais que ma thérapie est terminée ?

Un processus thérapeutique se termine quand la personne sent qu’elle peut se soutenir seule et gérer ses émotions et les situations qu’elle rencontre.

Je dirais même plus, il se termine quand elle en a l’envie et la curiosité, la curiosité  d’expérimenter comment « je peux m’en sortir » seule, à l’extérieur, sans ce soutien hebdomadaire ou bimensuel.

Certains terminent leur thérapie et rappellent quelques temps plus tard, juste pour une séance. Cette séance en général est très bénéfique car elle les aide à retrouver très rapidement tout le fruit du travail mené au long de leur processus thérapeutique.

Une personne peut entreprendre et passer par différents processus thérapeutique au cours de sa vie.

Est-ce que parler suffit ?

Parler est important dans la mesure où ce qui est à l’intérieur, sous forme de sensations, de pensées, sort à l’extérieur. Ça nous permet de structurer notre pensée, de communiquer, partager, confronter, clarifier, exprimer, formuler des demandes et des besoins. Mettre des mots sur les maux nous permet de soulager ces derniers.

Grâce aux mots, le psychologue également s’exprime et peut comprendre, communiquer un feed back, poser des questions, demander des précisions, répéter précisément ce qui a été dit, ce qui facilite la prise de conscience.

Un travail de conscience corporelle et émotionnelle est aussi nécessaire. C’est la manière dont nous travaillons en thérapie Gestalt. Faire une expérience, avoir une prise de conscience profonde, intégrer un fait, une compréhension et l’ancrer en nous en y mettant des mots est d’autant plus efficace et durable.

Qu’est-ce que l’égo ?

L’égo est comme un hôte qui habite chez nous depuis très très longtemps. Il a notre manière de parler, s’habille de la même façon, se coiffe de la même façon, bouge comme nous, respire comme nous… Tant et si bien qu’on croit qu’il est nous. Il nous est très difficile de le reconnaître. De le différencier de notre être sain, essentiel. Une partie du travail thérapeutique consiste à le démasquer pour ne plus en être prisonnier, pour vivre plus librement. Bien sûr nous ne l’éliminerons pas, mais nous pourrons le voir, l’écouter, identifier son langage et son discours et ne plus en être si dupe. Il est plus facile de le reconnaître, cet hôte indésirable, chez les autres. Mais chez nous c’est plus complexe !

Pourquoi l’acceptation de la responsabilité est si importante en thérapie ?

Lorsque l’on reconnaît son rôle dans une situation difficile, on a alors le pouvoir de la changer. Il est vrai que des situations peuvent être adverses, mais reconnaître sa propre part de responsabilité donne un pouvoir sur sa vie, une plus grande indépendance, et la possibilité de changer les choses ou de prendre un autre chemin.

Quelle est la place de mon thérapeute dans ma vie ?

Le thérapeute n’est ni un ami, ni un membre de la famille, ni un collègue de travail. Et il est à la fois toutes ces personnes. Au cours des séances, il est le confident et devient tour à tour tous les personnages de la vie du patient. Sur lui, le patient projettera une personne de son entourage et un travail profond pourra être fait sur sa relation avec elle. En psychologie nous appelons ça le transfert. Le thérapeute est comme un réceptacle conscient. C’est pour cela, entre autre,  qu’une attitude neutre, de grande présence de la part du thérapeute ainsi qu’une profonde connaissance de son propre fonctionnement et de ses zones d’ombre est indispensable.

Comment puis-je savoir si mon enfant est un enfant à haut potentiel ?

Il existe un bilan psychologique, le WISC-IV qui est indispensable pour établir le diagnostique. Il est important de le faire car dans le cas des enfants surdoués. L’ignorance du diagnostic entraine des échecs thérapeutiques, un découragement de l’enfant, des parents, et même du thérapeute. Elle conduit le thérapeute et l’enfant à passer à côté de la compréhension des symptômes.

Si vous voulez en savoir plus sur les enfants (et adultes) surdoués et leur fonctionnement, vous trouverez de précieux renseignements dans les livres de Jeanne Siaud-Facchin (L’enfant surdoué – l’aider à grandir, l’aider à réussir).